La particularité du territoire du Parc est de se situer dans un contexte général de zones de sources, tout en alimentant à la fois les districts Adour-Garonne et Loire-Bretagne. La densité de cours d’eau, le nombre important de sources et de plans d’eau non naturels donnent l’impression trompeuse que l’eau est une ressource illimitée sur notre territoire ! Les précipitations, seule entrée d’eau, sont comprises entre 800 et 1600 mm par an. Du fait de la nature granitique et imperméable du sous-sol les nappes souterraines sont peu profondes et déconnectées les unes des autres. Ainsi, elles ne retiennent qu’une faible part de l’eau de pluie. Seules les zones humides permettent un stockage naturel de l’eau sur notre territoire.

La question de l’eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, est au cœur des préoccupations et réflexions menées à grande échelle sur le changement climatique et ses conséquences. Aucun autre besoin ne précède celui de l’eau, pour tous les êtres vivants. Pour autant, les tensions sur cette ressource n’ont jamais été aussi prégnantes.

Depuis des années, le Parc naturel régional de Millevaches en Limousin s’empare de ce sujet, au travers de la coordination de plusieurs contrats territoriaux et le portage d’actions basées sur la notion de solution fondée sur la nature. De plus, le Parc intervient auprès des propriétaires (étangs, zones humides…) sur demande pour les accompagner (techniquement, administrativement, et dans la recherche de financement) dans leurs réflexions et travaux en lien avec la ressource en eau. Le Parc propose de prendre à sa charge certains travaux, si et seulement si l’effet environnemental, social, culturel (…) est fort.

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Crédit J. Damase

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