Agriculture

L’agriculture Aujourd’hui : un territoire engagé dans la valorisation de ses productions

De nombreux signes de qualité

Le territoire compte trois Indications Géographiques Protégées (agneaux, porcs, viandes bovines) pour la race limousine de ces trois espèces. Elles sont généralement associées à une marque collective et/ou un label rouge (le label rouge viande bovine commercialisé sous la marque Blason Prestige, la marque agneau « Baronet »...).
D’autre part, en 2010, le territoire du Parc compte 65 exploitations en bio ou en cours de conversion, soit 4.2% d’entre elles et 4 589 ha de SAU (4% de la SAU Parc). Un chiffre légèrement supérieur à la moyenne régionale, qui compte 2,6% de ses exploitations en Bio pour une occupation de 3.3% de sa SAU, traduisant une volonté d’une part non négligeable des exploitations d’affirmer leur attachement à un territoire encore préservé. Il reflète également une dynamique d’installations qui s’est amorcée dans les années 80 et confirmée plus récemment par une seconde vague au cours des années 2000, sur des exploitations plutôt diversifiées, pratiquant beaucoup de transformation et, commercialisant en grande partie en circuit courts.

La Marque Parc, enfin, a vu le jour en 2009 sur les produits de la ruchede quatre exploitations apicoles. Elle s’est étendue plus récemment aux cidres et jus de pommed’une entreprise de Chamberet, ainsi qu’à trois producteurs de petits fruits rouges. Cette marque a été le prétexte à l’élaboration de cahiers des charges de production très précis, articulés autour des trois piliers du développement durable.

Le développement des circuits de proximité

170 exploitations du territoire, soit 11% d’entre elles, commercialisent tout ou partie de leur production en circuit court. Un chiffre assez comparable au régional (10 % des exploitations limousines). Toutefois, on observe sur le cœur du parc une concentration très forte de ces exploitations : 20%, sur les cantons de Bugeat, Sornac et Meymac, des exploitations pratiquent les circuits courts. Un quart de ces exploitations sont en Agriculture Biologique, contre 14% seulement en Limousin. Globalement il s’agit d’exploitations plutôt jeunes et non issues du milieu agricole. La pluriactivité concerne 13% d’entre elles. A l’image de l’agriculture du territoire, la majorité d’entre elles (56%) commercialisent des animaux, 11% des produits laitiers, 5% des légumes, 9% des fruits, 8% des œufs et volailles, 5% du Miel, et 6% « multi-filières ».
Enfin, 93% des lieux de vente de ces exploitations sont situés en Limousin, traduisant l’importance pour les producteurs de restaurer un lien avec leurs consommateurs.
Source : agreste Limousin N°80, octobre2012.

Télé Millevaches a consacré un reportage fin 2012 à la transformation de la laine de mouton. Visionnez ce reportage ici.

Le manque d’outils de transformation viandes

Comme toutes les campagnes françaises, la montagne limousine a vu disparaître progressivement ses outils d’abattage et de découpe des viandes au fil des années. La dernière cessation d’activité de l’abattoir d’Eymoutiers en 2007, intervenue un an après celle des abattoirs de Guéret, achève de plonger le territoire dans la pénurie de ce type d’outil qu’elle connaît toujours, obligeant les éleveurs à parcourir en moyenne 80 km pour atteindre la structure d’abattage la plus proche, parfois encore autant pour gagner l’atelier de découpe.
Dans un diagnostic mené par le Parc en 2008 sur les filières courtes de commercialisation de la viande, il est établi le constat suivant : « le développement des circuits-courts sur la montagne limousine est conditionné à l’existence d’un outil de proximité, permettant aux éleveurs de venir abattre, découper et transformer leurs viandes non loin de leur exploitation ».
Dans ce sens, un collectif d’éleveurs « Abattre et Valoriser la Viande en Limousin » se bat depuis 2007 pour réouvrir d’ici 2015 un pôle d’abattage et de transformation des viandes sur le site de l’ancien abattoir d’Eymoutiers.
Pour plus d’information, consultez le site http://www.a2vl.new.fr

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